jeudi 21 octobre 2010

Désormais quand il y a une grève en France, le monde entier s'en aperçoit...


 "Désormais quand il y a une grève, personne ne s'en aperçoit" avait lancé Nicolas Sarkozy le 5 juillet 2008 aux membres de l'UMP. Aujourd'hui, le Président de la république ne peut plus vraiment s'en vanter...
Alors qu'hier au sénat les représentants des groupes de gauche lui demandait de suspendre le débat sur la réforme des retraites, Nicolas Sarkozy campe ferme sur ses positions. L'intersyndicale se tient aujourd'hui pour savoir quelle suite donner au mouvement, les lycéens et étudiants descendent à nouveau dans la rue, des dépôts de carburants et des raffineries sont encore bloqués et 59% des français selon un sondage BVA sont favorables à la grève. Même les médias étrangers sont inquiets et se demandent comment la France va sortir de ce qu'on peut désormais appeler "un état de siège".
La réforme des retraites n'est qu'une goutte d'eau dans l'océan que représente le "ras le bol" des français.
Le Président Sarkozy, au plus bas dans les sondages, s'enfonce dans des sables mouvants. Ce qu'il qualifie lui-même de fermeté ressemble beaucoup plus à de l'obstination voire à de l'inconscience.
C'est un fait : le mouvement ne s'essouffle pas, il se radicalise ! Nous sommes en droit de nous demander combien de temps le Président va mettre avant de prendre (enfin) les bonnes décisions, et surtout s'il est capable d'en prendre. La France en a ras le bol, les jeunes comme les vieux et tout le monde cherche une issue à ce conflit. La solution, Monsieur le Président serait peut-être que vous ouvriez les yeux et que vous minimisiez les dégâts avant la fin de votre mandat. Et par pitié, ne vous représentez pas aux prochaines élections présidentielles, ce serait vraiment grotesque...

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